BlogDuCrif - Le Centre Pompidou revisite l'Avant-garde russe à Vitebsk

06 July 2018 | 368 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

Pages

Actualité

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Jean Pierre Allali's picture
ADIEU SHIMON
|
29 September 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Pages

Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Pages

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

"Nous avons le courage de penser que l'avenir nous appartient", écrivait Marc Chagall à propos de l'école d'art populaire de Vitebsk qu'il crée en 1918. Lui, et quelques uns des plus grands artistes russes de cette époque post-révolutionnaire où, en effet, l'avenir semblait appartenir aux audacieux, sont ici à l'honneur.

L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’avant-garde russe, de 1918 à 1922, prend pour cœur l’œuvre de trois de ses figures emblématiques : Marc Chagall, El Lissitzky, Kasimir Malévitch. À travers un ensemble inédit de deux cent cinquante œuvres et documents, cette manifestation éclaire pour la première fois les années où, loin des métropoles russes, l’histoire de l’art s’écrit à Vitebsk.

L'exposition s'ouvre d'abord sur un ensemble formidable d'oeuvres de Marc Chagall que le visiteur a peut-être eu l'occasion de découvrir dans la collection permanente du Centre Pompidou ou au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris.

Au lendemain de la Révolution russe, la faveur d’une loi abrogeant toute discrimination nationale et religieuse confère à Marc Chagall, artiste juif, un statut de citoyen russe à part entière. Chagall connaît alors une ivresse créative alors qu'il s'installe dans la ville de Vitebsk.

Chagall se sent dans l’obligation de venir en aide aux jeunes Vitebskois en mal d’un enseignement artistique, de soutenir ceux qui, comme lui, sont d’extraction modeste et d’origine juive. Lui vient alors l’idée de créer dans sa ville une école d’art révolutionnaire, ouverte à tous, sans restriction d’âge et gratuite. Ce projet, qui inclut aussi la création d’un musée, incarne parfaitement les valeurs bolcheviques ; il est validé en août 1918 par Anatoli Lounatcharski, chef du commissariat du peuple à l’instruction publique. Un mois plus tard, il nomme Chagall commissaire aux beaux-arts, avec pour première mission d’organiser les festivités du premier anniversaire de la révolution d’Octobre. 

Le Centre Pompidou a choisi de regrouper les oeuvres de Marc Chagall dans les premières salles de l'exposition. Le visiteur promène ainsi son oeil au milieu des scènes de vie juive, des chèvres renversées, et des amants enlacés en promenade au dessus de la ville. 

Mon image

Marc Chagall, Esquisse pour Pourim (1916-1917)

Mon image

Marc Chagall, Au dessus de la ville (1917)

L'exposition met également en lumière la rivalité artistique qui existe entre Marc Chagall et Kasimir Malévitch, une rivalité qui poussera d'ailleurs Chagall à quitter définitivement l'école de Vitebsk et à laisser les idées suprématistes largement s'y établir. La seconde partie de l'exposition est d'ailleurs consacrée aux oeuvres suprématistes de Malévitch et d'El Lissitzky notamment. Le visiteur y découvre les formes géométriques et les constructions de l'espace imaginées par cette école artistique en devenir.

Mon image

Kasimir Malévitch, Alpha (1923 / 1978)

A la fin du parcours, on prend plaisir à retrouver Marc Chagall, désormais installé à Moscou, et à découvrir les maquettes et projets de décors pour le Théâtre juif de Moscou. Marc Chagall réalisera notamment la plupart des décors des pièces du dramaturge Sholem Aleikhem.

Mon image

Marc Chagall, Etude pour L'Introduction au théâtre de chambre juif (1920)

Construite chronologiquement, l'exposition, si elle ne crée pas de suprise avec une scènographie confortable et logique, permet de mieux appréhender l'histoire de l'Avant-garde russe et de redécouvrir la poésie et le génie du travail de Marc Chagall. 

En savoir plus sur l'exposition Chagall, Malevitch, Lissitzky : l’avant-garde russe à Vitebsk (juqu'au 16 juillet 2018)

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance