#BlogDuCrif #Theatre - Le livre de ma mère : le théâtre de l'Atelier saisi par l'ode d'Albert Cohen

05 Mars 2018 | 345 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

"Pleurer sa mère, c'est pleurer son enfance. L'homme veut son enfance, veut la ravoir, et s'il aime davantage sa mère à mesure qu'il avance en âge, c'est parce que sa mère, c'est son enfance. J'ai été un enfant, je ne le suis plus et je n'en reviens pas."

Les mots d'Albert Cohen résonnent dans le beau théâtre de l'Atelier et il semble que plus rien autour n'existe. Que la place Charles Dullin s'est vidée des derniers touristes et que les rues de Montmartre s'immobilisent peu à peu. Le spectateur, accroché aux lèvres de Patrick Timsit, retient sa respiration. Certains pleurent, d'autres rient, tous sont saisis par la force et la beauté du texte du Livre de ma mère

Le texte est mis en scène par Dominique Pitoiset qui mise sur le caractère intemporel d'une ode d'un fils à sa mère pour proposer un décor sans époque. Tous les lieux et toutes les temporalités sont bons pour accueillir le texte d'Albert Cohen.

Le livre de ma mère est d'abord un texte sur la relation qui peut unir (chacun n'ayant pas la chance de connaître cette union) un fils à sa mère. C'est aussi un texte sur la douleur de la perte de l'unique personne capable de nous aimer dans notre laideur, dans nos erreurs, dans nos fautes, de nous aimer enfin sans concession et sans limite. 

Sur scène, Patrick Timsit n'est pas Albert Cohen. Il est tour à tour l'interprète de la douceur des souvenirs d'enfance, de la nostalgie, de la mélancolie, de la colère et, finalement, de la tristesse infinie. Car que reste t-il à celui qui a perdu sa mère ? Sinon la douleur immense de savoir qu'il ne la reverra plus. Jamais. Qu'il ne s'assoira plus avec elle sur les chaises en plastique du café de la plage, qu'il ne la verra plus ajuster son chapeau, qu'il n'entendra plus la façon qu'elle a de dire son prénom. 

"Le terrible des morts, c'est leurs gestes de vie dans notre mémoire. Car alors, ils vivent atrocement et nous n'y comprenons plus rien."

Il reste aussi la culpabilité de n'avoir pas été un aussi bon fils qu'elle fut une bonne mère. Il reste le souvenir encore douloureux des moments que l'on regrette. De ces haussements de voix, de ces retards aux rendez-vous et de ces mises à l'écart maladroites.

Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître. Dominique Pitoiset offre au public le spectacle de l'émotion vive. N'est-ce pas là ce que chacun vient chercher au théâtre ?

Cette pièce a reçu le label "Recommandée par le Crif".

LE LIVRE DE MA MERE

de Albert COHEN
Mise en scène de Dominique PITOISET

Avec Patrick TIMSIT

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place en 1ère catégorie à 26 euros au lieu de 39 euros

Réservations par téléphone : 01 46 06 49 24 avec le code CRIF                                     

Réservations en ligne : https://indiv.themisweb.fr/0010/fListeManifs.aspx?idstructure=0010&ProfilALibe=PRIVILEGE%20LIVRE&ProfilAPass=NOPASSW

 

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