Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 29 novembre 1947 : il y a 72 ans, l'ONU votait la création d'un Etat israélien

29 Novembre 2019 | 158 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
|
14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
|
21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Pages

Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Pages

Le 29 novembre 1947, il y a 72 ans, était votée, à l’assemblée générale de l’ONU à New York, la résolution 181. Le plan de partage de la Palestine mandataire en trois entités : création d’un État arabe, Jérusalem et un État juif. Ce plan accepté par les dirigeants de la communauté juive est immédiatement rejeté par la quasi-totalité des dirigeants arabes qui annoncent leur intention d’attaquer l’État juif dès sa création.

Ce 29 novembre 1947, à peine deux ans après la Shoah, partout les juifs attendaient, réunis autour de quelques postes TSF afin d’ écouter, avec angoisse, le vote qui se tenait à New York. Tout un peuple, meurtri d’avoir été depuis trop longtemps un orphelin sans Terre, attendait l’annonce de chaque pays membre de l’ONU. Un silence pesant. Un Vote vital. Un à Un les délégués sont appelés à s’exprimer. À chaque fois le même silence et la même angoisse : 

Un non dévastateur 

Une abstention parfois essentielle ou le oui libérateur. 

Les sourires et les larmes s’enchaînaient en quelques secondes. Une comptabilité minutieuse, sous le regard de chacun, s’inscrivait sur chaque carnet. 

Yes. No. Abstention. 

Trois petits mots auxquelles était accroché le destin du peuple juif.

Un Peuple, trop riche en Histoire mais qui est resté depuis trop longtemps pauvre en Géographie. 

Un peuple qui, malgré les souffrances et les plaies encore saignantes, voulait vivre libre, sur sa terre, même amputée, que les nations acceptaient de lui rendre. Un peuple juif qui sait depuis toujours, comme dit Elie Wiesel, que « l’on peut vivre loin de Jérusalem mais pas sans Jérusalem ». 

Par 25 voix pour, 13 contre, et 17 abstentions, la résolution 181 fut adoptée. Partout, le peuple juif respirait, reprenait espoir. 

Il fallait maintenant construire et bâtir le futur État juif d’Israël. 

Six mois plus tard, après le départ des Britanniques en mai 1948, David Ben Gourion, tout à fait conscient du poids de l’histoire et de la situation, décidait de proclamer la naissance de l’État juif d’Israël. Partout, le peuple dansait, partout les cœurs se réjouissaient mais aux frontières de ce petit état, les bruits de bottes se faisaient entendre et la première guerre contre Israël fut déclenchée par les dirigeants d’arabes.

Depuis 72 ans, Israël a avancé malgré les haines et les conflits mais aujourd’hui il est là : fort et seul garant de sa sécurité. 

Il recherche toujours la paix qu’il espère prochaine.

Il rappelle au monde arabe ce premier rendez-vous manqué. 

Aujourd’hui, 72 ans après ce vote, l’antisionisme est virulent, des tentatives de délégitimation d’Israël sont fortes. L’ONU n’est plus que l’ombre d’elle-même et s’est transformée en officine pro-palestinienne qui vote en permanence des résolutions condamnant Israël et fermant les yeux à tous les massacres perpétrés sur la planète. 

Une question qui mérite notre réflexion : l’ONU voterait-elle aujourd’hui la création d’Israël ?

Gil Taieb

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs -