Gil Taïeb

Vice Président du Crif

#BlogDuCrif - Israël, 70 ans

17 Avril 2018 | 123 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

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C’est avec plaisir que je vous retrouve après près de deux semaines d’absence due aux fêtes de Pessah.

Ces semaines ont été endeuillées par le crime odieux antisémite de Madame Mireille Knoll (zal).

Un assassinat antisémite de plus qui s’ajoute à la déjà longue liste des victimes de ce mal qui gangrène depuis bien longtemps notre société française. Il faut sans cesse le répéter : 

en France, aujourd’hui encore, on peut mourir parce qu’on est juif ! 

Ce constat cauchemardesque n’est pas sans conséquences.

Certes, la France n’est pas un pays antisémite mais l’antisémitisme se développe en France sous de nouvelles formes et les juifs, cibles privilégiées de l’intégrisme islamique sont en danger !

Il suffit de consulter Internet pour lire le déferlement de haine antisémite qui s’y déverse sans contrôle.

Ni les 6 millions de morts de la Shoah, ni le souvenir des enfants juifs de Toulouse, ni même l’assassinat sauvage de cette pauvre dame de 85 ans, n’ont trouvé grâce à leurs yeux.

Le négationnisme a contaminé une nouvelle frange de la population française. Après avoir été celui des enfants de Pétain, il est aujourd’hui celui de certains enfants vivant dans nos banlieues et manipulés par un islamisme diffusé par des imams autoproclamés et surtout incontrôlés. 

Les théories du complot et la négation de la Shoah trouvent ainsi un terrain favorable dans des lieux où la République a reculé.

Même si la gangrène a bien avancé, il est encore temps de partir à la reconquête de ces territoires et d’y faire triompher nos valeurs républicaines qui sont et resteront à jamais les seuls garanties d’un vivre ensemble qui aujourd’hui est trop souvent entaché par le sang des victimes de la haine.

Ce constat pourrait nous pousser au pessimisme mais comme l’a déclaré Madame Golda Meir « le pessimisme est un luxe qu’un juif ne peut pas se permettre ».

Aussi, je veux mettre en avant le bonheur immense que nous allons partager la semaine prochaine au lendemain du Yom Azikaron, qui honorera tous ceux qui ont donné ou perdu la vie pour que renaisse et  grandisse l’Etat d’Israël, nous fêterons avec force et fierté les 70 ans de ce pays Juif, qui malgré l’adversité, les condamnations, les attaques terroristes et les menaces a su transformer un désert en jardin et faire de ce petit pays une grande Start-Up Nation que chacun regarde avec admiration et envie.

Avec quelques jours d’avance, Bon anniversaire à l’État d’Israël et longue et belle vie à son peuple !

Gil Taieb 

 

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