Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Jérusalem, par une rosée de lumières, de Daniella Pinkstein

07 Décembre 2021 | 105 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

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Jérusalem, par une rosée de lumières, par Daniella Pinkstein (*)

Linguiste de formation, Daniella Pinkstein a été journaliste, consultante dans des cabinets politiques et institutionnels français et européens, traductrice et éditrice. Et comme il ne faut pas faire mentir le poète hongrois Endre Ady qui affirmait que pour être écrivain, il faut avoir traversé mille vies, Daniella Pinkstein qui, aujourd’hui est écrivain et enseignante, est une amoureuse inconditionnelle de Jérusalem, cette ville d’or et de lumière, comme le rappelle Rachel Ertel dans la préface de son livre.

Construit par le roi Salomon au Xème siècle avant J.C., le Temple de Jérusalem qui abritait l’Arche d’Alliance, a été détruit par les armées babyloniennes de Nabuchodonosor en 586 avant J.C., reconstruit 70 ans plus tard avec l’aide d’Esdras et à nouveau détruit par Rome et les légions de Titus le 30 août 70.

Malgré ces malheurs épouvantables qui se sont abattus sur le peuple juif, Jérusalem, à quelques rares exceptions près, a toujours connu une majorité juive. Et si, de nos jour, elle est devenue, selon la formule consacrée, la capitale une et indivisible de l’État ressuscité d’Israël, elle se distingue par une incroyable variété de populations et de religions, un véritable melting-pot où se côtoient au quotidien Juifs religieux et Juifs laïcs, Arabes musulman et Arabes chrétiens, Arméniens, Éthiopiens…

C’est ce côté marqué par la diversité qu’a surtout retenu Daniella Pinkstein. Elle le met en avant par un texte écrit en français, mais aussi en hébreu, en anglais et en arabe.

Voici, tour à tour, ce vieil homme venu de Czernowitz, qui a plus de 80 ans dans un pays qui n’en a que 70, dernier homme à pleurer sous un platane,  voici aussi  Zoher et Mustapha, deux frères ennemis. Non loin de la yeshiva Ateret Kohanim, on rencontre Abel Ali qui refuse obstinément de parler hébreu. Ouarda la rose et son amoureux, Paul et Esther, le Lustiger de Liège, Juif polonais devenu prêtre, Feigele, le petit oiseau, les « Parlements » de la rue Ben Yehouda, Bensimon et son grand chapeau de paille, Zakhi, client attitré de la pharmacie centrale de la rue Elisha dont on découvre que malgré son âge, il a une compagne d’une jeunesse et d’une beauté exceptionnelle. Et bien d’autres encore…

On va de synagogues en mosquée et de mosquées en églises, de grandes artères en ruelles, de petits marchands en étals somptueux.

« Où commence Jérusalem ? » se demande l’auteure en épilogue. « Il faut encore pouvoir rêver d’une Jérusalem obstinée et bavarde qui porterait, par cet alphabet traversé d’une rosée de lumières, l’essence d’un futur inouï. Car d’elle naquit une irréductible promesse, disséminée de bouche en bouche, de siècle en millénaire, par-delà les jours, l’effroi, le désert, l’oubli et même l’incrédulité, faisant de chaque homme la source d’une éternité. »

« Si je t’oublie jamais Jérusalem, que ma droite me refuse son service ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens toujours de toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies ! » lit-on dans les Psaumes 137-5-6. Non, nul, Juif ou non-Juif ne saurait oublier Jérusalem. « Jérusalem dans la joie de l’immensité, flottant dans l’espace ininterrompu du secret partagé de l’être aimé à l’infini »

De belles photos parsèment cet ouvrage d’une lecture agréable et très optimiste.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Biblieurope, 2021. Préface de Rachel Ertel. Photographies de Yael Ilan, Yoram Salamon, Boris Carmi, Louis de Clercq, Paul Goldman et Moï Ver. 120 pages. 18 €.

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