"L’Etoile jaune : il y a 75 ans !", par Thierry Noël-Guitelman

22 Mai 2017 | 487 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Antisémitisme

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

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Opinion

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Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Le 29 mai 1942, il y a exactement 75 ans, la 8e ordonnance allemande imposait le port de l’étoile jaune aux juifs de zone occupée, dès l’âge de six ans.

Cette mesure discriminatoire entrera en vigueur, une semaine plus tard, le dimanche 7 juin 1942.
 
L’étoile jaune allait faciliter arrestations et déportations. Un formidable levier pour exécuter la « Solution finale ».
 
Alors que l’antisémitisme revient en force, cet anniversaire est l’occasion de ne pas oublier le rôle joué par ce marqueur. En réaction, certains n’ont pas porté l’étoile, d’autres ont pu obtenir son exemption. Un privilège très rare, accordé par les seules autorités allemandes. Une poignée de sauvetages sera permise avec son lot de compromissions et de trahisons : des protégées du maréchal Pétain, des responsables économiques, des indicateurs de police, des agents du contre-espionnage, des intermédiaires du pillage des oeuvres d’art.
 
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