La chronique (pas très casher) de Raphaela : Pessah is coming

15 Avril 2019 | 312 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

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Actualité

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pessah is coming

Pessah… Encore une bonne petite histoire de miracles et de vengeance comme on les aime. Car Pessah, ça veut tout simplement dire « passant par-dessus », comme dans « D.ieu passa par-dessus les maisons juives lorsqu’Il tua les premiers-nés égyptiens ». Une sorte de saute-mouton donc avec une sanction un peu hardcore. Mais il faut dire qu’ils l’avaient un peu cherché. Être traité comme un ouvrier sri lankais sur un chantier dubaïote ça va bien deux minutes, ou deux cents ans et des poussières dans notre cas. Mais laissons les polémiques aux haters et concentrons-nous sur le sujet central de la plupart des fêtes juives en général et de ma vie en particulier : la bouffe. Pessah, c’est surtout l’occasion de rappeler au monde entier que même niveau diététique, on est précurseurs. Pessah c’est quand même le premier régime sans gluten de l’histoire ! Comme quoi c’était déjà un vrai truc à l’époque.

Pour la flexitarienne en quête de spiritualité que je suis – traduisez : je suis juive mais j’aime le saucisson, j’aime les animaux donc j’essaye de moins en manger, et enfin, mon aliment préféré c’est les huîtres. Schizophrène for ever – la fête de Pessah c’est un peu le climax de l’étrangeté niveau culinaire. « Pessa’h est célébré en mangeant de la matsa et du maror (des herbes amères) ». Sur le papier c’est pas sexy, aux chiottes non plus.

Honnêtement, après de nombreux tests, la seule manière de kiffer un peu ta matza c’est version tarte flambée, c’est-à-dire avec beaucoup de crème, des oignons, du fromage et des lardons. Oups.

Autre tradition très chelou de la préparation de Pessah : la chasse au Hamets. Aux miettes quoi. Pendant que tous les jeunes païens de France et de Navarre chassent des œufs en chocolat et caressent des petits lapins, nous on traque des miettes de BN et on tue des petits agneaux. Voilà, voilà.

Pour résumer, une fois que vous avez fait (ou fait faire à votre femme de ménage) votre ménage de Pessah, que vous avez vendu les miettes à un goy et que vous avait acheté votre agneau, vos herbes amères et toute la smala d’échantillons à mettre sur le plateau du Seder, vous êtes enfin prêts à affronter la pire des plaies de cette « fête » : la lecture de la Hagada. Comprenez : la plus longue soirée de votre vie. C’est la vraie traversée du désert. Une sorte de repas interminable ou on ne mange pas, ou on répète la même histoire tous les ans et où le but est de débattre le plus possible. Emmanuel Macron peut aller se rhabiller avec son grand débat, chez nous c’est tous les ans et autant le prévenir tout de suite : la fin de l’histoire, c’est toujours la même.

Moi l’agneau, qu’il s’appelle Pascal ou Jean-Jacques, ça m’est un peu égal, j’ai faim. Quand on était enfant on avait au moins « l’afikomane ». Un pain azyme caché par les parents en début de repas, trouvé par les enfants à la toute fin et qui donnait le droit à un petit cadeau, soit notre premier contact avec la corruption.

Mais en grandissant, les carottes se font plus rares et pour l’instant, la seule parade que j’ai trouvé, c’est de prétendre une allergie au persil et d’aller gentiment siester dans le canapé en attendant le gigot.

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