Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 13-Novembre : Un procès très attendu par les victimes

13 Septembre 2021 | 66 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Pages

Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Pages

Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pages

Il y a quelques jours, s’est ouvert le procès des attentats du 13 novembre 2015. Un procès très attendu par les victimes qui espèrent pouvoir cicatriser d’une blessure qui malheureusement ne pourra jamais se refermer.

Ils aspirent à avoir des réponses aux multiples questions qui les hantent depuis ce 13 novembre cauchemardesque.

Ils veulent comprendre !

Cette attente est plus que légitime mais elle se heurte à une idéologie qui a pénétré les cerveaux des terroristes qui n’affichent jamais ni le moindre regret, ni le moindre remord.

À chaque fois, les victimes scrutent les visages des assassins et de leurs complices, espérant croiser un signe d’humanité. Force est de constater qu’à ce jour aucun de ces criminels n’a exprimé la moindre compassion.

Bien au contraire, lors de chaque procès, la salle d’audience se transforme en tribune donnant l’occasion aux terroristes de confirmer leur détestation de notre mode de vie et de nos valeurs.

Face à la presse et aux caméras de télévisions, les islamistes rejettent nos lois et envoient un message à tous ceux qui n’attendent parfois qu’un signe pour passer à l’acte.

Ce procès en cours nous a confirmé cette mise en scène. Le principal accusé, muet depuis cinq ans, dont je refuse de prononcer le nom et dont je regrette l’affichage de la photo sur tous nos médias, a profité de cette occasion unique pour exprimer sa haine, réaffirmer son allégeance à l’islamisme et se placer en victime. À chaque prise de parole de ce monstre, il est essentiel de comprendre à qui sont adressés ses mots !

Il ne parle pas aux victimes ou à leurs familles, il ne répond pas aux juges, il se place en leader islamiste haranguant les foules.

Ce constat, à chaque fois confirmé lors de chaque procès, me laisse penser que notre justice se doit d’empêcher ce dangereux spectacle.

Comme le dit Frank Tapiro, il faut les condamner à « la peine de mort médiatique ».

Les isoler, les réduire à un numéro d’écrou, les empêcher de communiquer et les faire sortir de la lumière. Cette disparition, cette élimination serait la plus grande des condamnations pour ceux qui n’aspirent qu’à devenir des Shahid, des exemples et des héros.

En cette veille de Kippour, je vous souhaite à tous d’être inscrits dans le Livre de la Vie et surtout de ne jamais croiser le chemin d’un de ces monstres.

 

Gil Taïeb