Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Le Dîner annuel du Crif, un rendez-vous républicain

21 Février 2022 | 213 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Actualité

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Jeudi soir, se tiendra le dîner annuel du Crif, ce rendez-vous incontournable entre la communauté juive organisée et les pouvoirs publics.

Un dîner républicain regroupant près de 1 000 convives représentant les mondes politique, associatif, médiatique, religieux, diplomatique et artistique. Un dîner qui se veut être un lieu d’échanges entre les citoyens juifs français dans leurs diversités et le Président de la République en exercice.

Comme tout ce qui réussit, ce dîner a ses détracteurs. Ceux qui refusent le dialogue, ceux qui ne s’estiment pas représentés et ceux qui n’y ont pas leur place à cause de leurs prises de positions extrémistes, racistes ou antisionistes.

Comme on ne peut pas plaire à tout le monde, ce dîner attire des critiques voire même des réactions de haine. Mais n’est-ce pas là le signe de sa réussite ? Force est de constater que d’autres communautés s’en sont inspirés et organisent elles aussi leur dîner républicain afin de pouvoir se faire entendre et échanger avec les dirigeants du pays. Il est bon de rappeler, que quoi qu’en disent les détracteurs, lors des discours prononcés et très repris par la presse et l’ensemble des médias, le Président du Crif exprime haut et fort les inquiétudes légitimes de la communauté juive face à l’antisémitisme et à l’antisionisme.

Aucune des préoccupations des français juifs n’est occultée et mise sous le tapis. Les critiques et propositions constructives sont déclarées à la  face de tous. Les réponses des Présidents de la République qui se sont succédés ne sont pas toujours suffisantes ou satisfaisantes mais elles sont des prises de position et des annonces qui sont entendues de tous et fortement commentées.

Ce jeudi, le Président Emmanuel Macron sera interpellé sur tous les sujets qui préoccupent les juifs de France. Aucun ne sera évité. L’augmentation des actes antisémites qui atteint des sommets, la justice et ses échecs tel que celui dans l’affaire de notre chère Sarah Halimi, la diplomatie française avec ses votes honteux et aberrants lors des attaques et diffamations odieuses contre Israël. La lutte contre le boycott d’Israël, officiellement interdit en France mais qui s’exprime librement, sera lui aussi évoqué et ce en présence même de certains dirigeants politiques qui le soutiennent ou tout au moins ne le condamnent pas.

Jeudi soir, comme chaque année, ce rendez-vous républicain sera un grand moment même si nous aurions tant aimé que tous les engagements pris soit toujours tenus.

Du discours et de l’échange naît la lumière !

Faisons en sorte de maintenir le lien indispensable entre la communauté juive dans toute sa diversité et les pouvoirs publics.

N’en déplaise aux adorateurs et militants des Zemmour, Le Pen et Mélenchon, des limites et des digues ont été dressées et les extrémistes, antisionistes ou xénophobes, ne sont pas les bienvenus à ce dîner.

Même si certains invités,  sont encore dans les zones floues, gardons nos valeurs et renforçons nos digues en ces temps qui en voient tant s’effondrer.

 

Gil Taïeb

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