Actu - Un Tableau volé par les nazis : la justice française rend justice

30 Janvier 2023 | 293 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Actualité

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

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Opinion

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Le 27 janvier 2023, la justice française a ordonné la restitution d'un tableau spolié par les nazis, au cœur d'un litige avec la maison de vente anglaise Christie's.

Le tribunal judiciaire de Paris a constaté "la nullité des ventes successives" du tableau "The Penitent Magdalene" du peintre néerlandais Adriaen van der Werff (1659-1722) à la suite "de sa spoliation" le 23 octobre 1942 par les nazis à Paris.

Il a été ainsi ordonné à la société Christie's à Londres de remettre l'oeuvre aux héritiers de Lionel Hauser. Ce dernier était un cousin éloigné de Marcel Proust avec qui il entretenait une correspondance soutenue, en tant que banquier qui gérait ses actions et confident.

Une vente non déclarée en 2005

L'acquéreur ou les acquéreurs successifs sont considérés comme possesseurs de mauvaise foi au regard du propriétaire dépossédé" . Ce qui paraît évident a demandé plus de 6 ans de combat judiciaire.

Il a fallu des années de persévérance pour que la justice française condamne Christie’s à restituer mais également à verser 10 000 euros aux héritiers de Lionel Hauser et surtout lui a ordonné de communiquer l’identité du détenteur actuel du tableau, la localisation de l’œuvre ainsi que l’historique des ventes et du montant total perçu.

Ce jugement arrive le 27 janvier 2023 jour de commémoration internationale de la Shoah.

C'est plus qu'un symbole pour toutes les familles qui ont souffert de ces drames de guerre. Pour la famille Hauser, il est essentiel de  participer à la diffusion de cette histoire . "Ce n'est pas l'aspect économique qui a primé mais éthique. Ce jugement est une réparation pour notre famille mais également une jurisprudence qui va aider toutes les autres familles et servir de leçon et de témoignage à nos jeunes".

Gilberte Hauser

 

Pour en savoir plus :