"Sarah Halimi : une tragédie contemporaine", par Pr. Raoul Ghozlan

19 Juillet 2017 | 258 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Actualité

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Martine Ouaknine est adjointe au Maire de Nice, déléguée au devoir de mémoire, à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, conseillère métropolitaine et départementale, présidente honoraire du Crif Sud-Est.

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Lors de l'hommage aux victimes de la rafle du Vel' d'Hiv, le président E.Macron a brisé le mur du silence qui entourait le meurtre de Sarah Halimi.

"Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi."

A l'heure où le caractère antisémite du meurtre n'a pas ete retenu par la justice, le geste d'Emmanuel Macron est fort. Il fait apparaître sa dimension politique.

On peut regretter cependant que le President soit resté au milieu du gué. Pourquoi avoir laissé au seul President du Crif le soin de denoncer la realite du nouvel antisemitisme. Pourquoi ne pas nommer le danger spécifique que représente l'islamisme radical. E Macron a voulu faire un rapprochement entre les années 1930 et les périls contemporains. Mais pour Alain Finkielkraut, cette analogie qui pretend nous éclairer nous aveugle. Au lieu de lire le présent à la lumière du passé, elle en occulte la nouveauté inquiétante.

Cet antisémitisme d'importation pousse sur le terreau d'un antijudaisme culturel, décrit par Boualem Sansal.

Raoul Ghozlan
Basé sur l'article d'Alexandre Devecchio dans Le Figaro

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