Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - L'islamo-gauchisme occidental

24 Février 2021 | 39 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Actualité

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Opinion

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Quelle mouche a donc piqué Mme Vidal, elle qui n’avait pas soutenu Jean Michel Blanquer qui déclarait que l’islamo-gauchisme gangrenait l’université et s’était tue sur les difficultés des étudiants dans la pandémie ?

En réaction à sa loi de programmation, le Conseil Economique et Social avait rappelé  qu’on ne soigne pas un système avec les outils qui l’ont rendu malade.

C’est pourtant au CNRS que Mme Vidal veut confier son enquête sur  l’islamo-gauchisme à l’Université, qui fait scandale, Le CNRS, est un acteur majeur de la dérive en question, son PDG se réjouit de ce que la « race » devienne la nouvelle grille de lecture du monde. Cela s’appelle le racialisme et c’est le fin du fin de l’antiracisme d’aujourd’hui….

Pierre André Taguieff invente le terme «islamo-gauchisme» en 2002, quand des manifestants trotskistes ne réagissent pas quand des islamistes crient « Mort aux Juifs ». Il a travaillé sur l’URSS, dont l’antisémitisme latent s’alliait après la guerre des Six Jours à une promotion du palestinisme comme le combat phare. Puis des penseurs de gauche  avaient soutenu  la révolution iranienne, dans l’idée que l’islamisme des déshérités ferait  place à la lutte du prolétariat contre le Capital.

Erreur : l’extrême gauche a disparu, l’islamisme a prospéré. Mais l’islamo-gauchisme occidental a persisté. Pour Jean Luc Mélenchon, il n’existe pas. Mais M. Mélenchon ne voit le monde que par son oeil gauche. 

Ce terme ne serait pas un concept scientifique, CNRS dixit. Taguieff l’a créé pour réfléchir sur un comportement. Oui, il a des contours flous, ça s’appelle un idéal-type  et cette façon de faire est banale. Est-ce que les termes  capitaliste, populiste ou radical socialiste (ni radical, ni socialiste) ont des contours précis? 

Parler d’islamo-gauchisme ferait le jeu de l’extrême droite,  argument de délégitimation péremptoire. Mais si mon adversaire affirme que la terre est ronde, dois-je dire que la terre est plate ? 

Le terme serait diffamant car il supposerait un soutien au terrorisme. Non, islamo-gauchisme signifie complaisance avec les islamistes de tout crin, qu’ils soient radicalisés ou non.

On dit enfin que l’enquête enfreint la liberté académique. Mais quid de cette liberté quand des intellectuels sont interdits de parole car leurs idées ne sont pas conformes? Sylviane Agacinski, Alain Finkelkraut non; Rokhaya Diallo, Haria Bouteldja oui….

La  complaisance envers l’islamisme ne commence pas à l’Université: associant résignation, lâcheté, calculs ou angélisme, c’est une histoire déjà ancienne, dont témoignent en milieu scolaire le livre de Bensoussan, les rapports Obin et Rufin, mis sous le tapis par la classe politique et les media.

A l’Université, cette complaisance a été importée  par les études de genre américaines, elles mêmes issues en droite ligne des philosophes français de la déconstruction

De nouveaux vocables sont apparus : indigénisme, décolonialisme, racialisme. La censure y est théorisée, c’est la « cancel culture ». Les théories repose sur des prémices dont on peut légitimement discuter, mais elles aboutissent à des généralisations  inacceptables. A la pratique du déni s’associe  la culture du ressentiment.

Dans ce monde orwellien, les islamo-gauchistes sont à la fête: leur vieille convergence des luttes s’appelle intersectionnalité, dont le ciment le plus efficace reste l’antisionisme. 

Cette dérive sournoise nécessite bien une alerte. La maladroite initiative de la ministre l’expose enfin sur la place publique.

Richard Prasquier

 

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