Blog du Crif/Cinéma - Laces : Un film noué de sensibilité

26 Mars 2019 | 154 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

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Actualité

Jeudi 6 septembre s'est tenue la cérémonie d'échange des vœux entre les responsables de la Communauté juive, la Maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du Conseil régional d'Ile de France Valérie Pécresse.

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Il y a des films qui ne s’oublient pas. Des moments d’émotions, des brèves de vies où le temps se fige pour laisser place à la sensibilité de chacun.

Bien loin des carcans traditionnels du cinéma Israélien, le film “Laces” de Jacob Goldwasser, s’éloigne d’un cinéma de contestation sociale pour tendre vers un cinéma se rapprochant fortement du mouvement dit de la "nouvelle sensibilité", si prisé dans les années 60.

S’attachant plus particulièrement à un cinéma d’auteur, ce film, comme le genre en lui même, accorde une place bien plus grande à l'individu.

Un film poignant doté d’espoir

Ce long métrage dépeint Gadi un jeune homme “aux besoins spécifiques”, qui à la mort de sa mère est contraint d’aller vivre chez son père Ruben lequel l’a abandonné étant plus jeune. Entre une cohabitation difficile et l’incompréhension de l’univers de chacun, la vie commune reste néanmoins compliquée.

Des années plus tard, alors qu’une réelle affection commence à naître entre ces deux êtres si différents, les reins de Ruben se révèlent être défaillants provoquant ainsi la volonté de Gadi de faire don à son père de l’un de ses propres reins.

C’est donc un film vibrant et plein d’espoir que le Festival de cinéma israélien de Paris nous a proposé de voir. Un lien implacable entre deux êtres que tout oppose au début. Tout au long du film, c’est une sorte de voyage initiatique que mèneront les deux hommes pour enfin se retrouver sur des valeurs si universelles et si humanistes.  

Si ce long métrage se penche sur les relations filiales si complexes, il dépeint avec une grande intensité ce qu’est le véritable amour où l’un va apprendre à l’autre l’affection et l’ouverture ainsi que le besoin d’autrui.

Quand la gravité se traite avec dérision

Un magnifique récit où se mêlent avec justesse et tendresse, le tout pimenté d’un brin d’humour, des problématiques fortes sur la place du handicap au sein de la société, notamment israélienne, des relations père-fils, du rapport à la maladie, et de l’amour familial si important et si cher pour les personnages du film.

Des protagonistes qui semblent si réels, grâce à un jeu d’acteurs remarquable. Si Dov Gkickman, incarne avec une précision magistrale, le rôle d’un vieux loup solitaire, père par malgré lui, Nevo Kimchi quant à lui, interprète de manière étonnante et d’une grande sincérité le personnage de Gadi, un jeune homme handicapé mentalement.

"Laces" est ainsi un film profond doté d’une grande intelligence où gravité et sensibilité se mêlent sur fond de dérision, pour un moment suspendu et une parenthèse inattendue.