Blog du Crif - Pride, "For the union makes us strong"

07 Novembre 2022 | 92 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

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Actualité

Jeudi 6 septembre s'est tenue la cérémonie d'échange des vœux entre les responsables de la Communauté juive, la Maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du Conseil régional d'Ile de France Valérie Pécresse.

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

A lire en écoutant Smalltown Boy, des Bronski Beat ou Shame Shame Shame, de Linda & The Funky Boys

 

1984, Gay Pride de Londres.

Entre deux larges banderoles aux slogans mi-pop mi-politiques, Joe, alias Bromley, cherche sa place. Rapidement pris sous l’aile rassurante de Mark et sa bande, il intègre ce qui deviendra le mouvement « Lesbiennes et gays en soutien aux mineurs », LGSM.

Dans un Royaume-Uni miné par la politique d’austérité de Margaret Thatcher et qui vit au rythme des piquets de grèves des mineurs, une petite révolution va voir le jour.

Les membres de LGSM, régulièrement persécutés par la police, la presse et le gouvernement conservateur du fait de leur homosexualité se reconnaissent dans le combat des mineurs contre l’oppression.

Ils décident alors d’exprimer une solidarité nouvelle, en récoltant de l’argent pour les mineurs d’un petit village du Pays de Galles.

Pride raconte cette rencontre inattendue entre deux mondes en lutte, que tout semble opposer mais que le combat rapproche. Des mineurs extrêmement hostiles à l’homosexualité, parfois en proie à la peur liée à la récente épidémie du SIDA, vont reconnaitre en Mark, Joe, Steph et les autres, des compagnons de mobilisation.

« Dans une lutte dans laquelle on se croyait seul, quand on trouve un ami là où on ne pensait pas le trouver, ça change tout » balance Dai, le leader du Syndicat national des mineurs du village, sur la scène d’un bar gay du cœur de Londres, comme s’il avait attendu toute sa vie pour dire ça.

Sur une bande originale composée de tubes des années 1980, on se laisse embarquer dans ce feel good movie. Mais mon cœur de militante s’est aussi emballé devant l’expression de ce besoin presque viscéral de trouver des alliés dans le combat.

 

Engagée contre l’antisémitisme depuis toujours, militante au Crif depuis 5 ans, je cherche encore parfois mes frères et mes sœurs de combat. Sont-ils dans les manifestations contre le racisme ? Dans des rassemblements pour la justice sociale ? Ou dans des groupes de soutien aux minorités en France ?

Je ne les entends pas parler pour ma cause, quand je crie à ne plus avoir de voix pour la leur.

La lutte contre les discriminations, ce n’est pas à la carte.

Illana Weizmann* l’a dit d’une bien meilleure manière, mais, pour faire court, les Juifs sont aujourd’hui délaissés par les militants antiracistes de gauche. Pourtant, la lutte est la même : celle contre l’oppression des minorités.

Noir.e.s, arabes, gays, lesbiennes, queer, musulman.e.s, juif.ve.s, et autres : nous sommes discriminés pour ce que nous sommes.

Si des gays ont pu franchir un piquet de grève en 1985, et inclure les droits des homosexuel.le.s au sein du Parti travailliste britannique…

Si des mineurs ont pu marcher pendant la Gay Pride de 1985 à Londres…

Alors les minorités d’aujourd’hui devraient pouvoir faire un pas les unes vers les autres et fouler ensemble les pavés le temps d’une mobilisation.

Ce qui importe, ce n’est pas la banderole qu’on porte. Ce qui importe, c’est qu’on marche tous ensemble. Et ce n’est pas Bromley qui dira le contraire…

 

Pride, un film de Matthew Warchus (2014), basé sur une histoire vraie.

Avec Bill Nighy, Andrew Scott, George MacKay, Ben Schnetzer, Dominic West

A voir absolument sur Arte.tv jusqu’au 9 novembre. 

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*Des blancs comme les autres ? Les Juifs, angle mort de l'antiracisme - Stock (2022)

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