Blog du Crif - Sébastien Selam repose désormais en Israël, Meyer Habib

31 Mars 2022 | 363 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

Pages

Actualité

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

Pages

Israël

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Pages

Opinion

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

Pages

La dépouille de Sébastien Selam a été enterrée ce mercredi matin au cimetière de Vatikim, à Netanya ; Emmanuel Macron avait reconnu le caractère antisémite du meurtre en 2018. Nous ne l'oublions pas.

 

Dans la nuit du 19 novembre 2003, Sébastien Selam était lâchement égorgé et tué dans l’indifférence générale par son voisin et ami d’enfance islamiste, victime de la haine antisémite qui frappa ce jeune DJ en pleine ascension.

Celui qu’on appelait le DJ LamC était doté d’un grand talent musical et fréquentait les milieux les plus célèbres du hip-hop parisien. Lancé par Cathy et David Guetta, il était promis à une immense carrière artistique.

Son meurtrier, Adel Amastaibou, sans doute jaloux, délinquant franco-marocain condamné peu avant son meurtre pour avoir menacé de mort un rabbin et une femme juive enceinte, a été jugé irresponsable pénalement en 2006 du fait d’une “bouffée délirante aiguë au moment du meurtre” ! Triste coïncidence avec l’affaire Sarah Halimi !

Après avoir égorgé Sébastien Selam, il avait revendiqué son homicide par ces mots qui ne laissent aucun doute sur son intention : “J’ai tué un Juif ! J’irai au Paradis. Allah m’a guidé”.

À l’instar du meurtrier de Sarah Halimi, dont j’ai présidé la Commission d’enquête parlementaire avec les failles que l’on connaît et dont on commémorera les cinq ans de la disparition lundi, Adel Amastaibou “alimentait son délire d’une thématique antisémite ambiante”, selon les mots du même expert psychiatrique, Daniel Zagury.

Très vite, le meurtrier de Sébastien Selam est sorti de l’hôpital psychiatrique, exactement comme Kobili Traoré, et est retourné vivre dans l’immeuble de sa mère Juliette, dans le 10e arrondissement de Paris, qui doit supporter de croiser quotidiennement l’assassin de son fils.

La maman m’ayant contacté pour l’assister dans cette affaire, j’ai décidé d’écrire en avril 2018 une lettre au Président de la République pour que la France reconnaisse l’évident caractère antisémite du meurtre.

15 ans pour que soit reconnue la qualifiaction de “crime antisémite”

Peu de temps après mon courrier, le 30 mai 2018, le Président de la République a affirmé après plus de quinze ans de combat qu’il s’agissait bien d’un crime antisémite. Il m’avait alors répondu que notre communauté nationale était toujours “profondément affectée par les crimes à caractères antisémite tels que celui de Sébastien Selam”. Enfin !

Avant Ilan Halimi, avant l’école Ozar Hatorah de Toulouse, avant l’Hypercasher, avant Sarah Halimi et Mireille Knoll, le DJ Selam fut la première victime tuée par l’antisémitisme en France depuis la Shoah.

À la demande de sa mère Madame Juliette Selam, son corps a été transféré ce matin en Israël au cimetière de Netanya, où j’ai prononcé avec beaucoup de gravité et de tristesse l’éloge funèbre de son fils. Toutes les victimes de l’antisémitisme en France de ces vingt dernières années à l’exception de Mireille Knoll reposent aujourd’hui sous la terre sainte d’Israël.

Un reportage diffusé sur i24news sera consacré à l’enterrement de Sébastien Selam ce soir.

Triste journée où après l’inhumation de Sébastien, j’ai visité les parents et la famille de Shirel Aboukrat littéralement détruits par l’assassinat de leur petite fille.

À l’heure où une vague d’attentats islamistes frappe Israël et a déjà fauché onze vies en une semaine, triste destin du peuple juif de craindre pour son existence même sur sa terre sacrée.

Que son souvenir sacré soit source de bénédictions.

Meyer Habib, député de la 8ème circonscription des Français établis hors de France.

 

Whats-App-Image-2022-03-31-at-12-03-49

FPGRCx6-Xo-AQQhwm

 

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance