Stéphanie Dassa

Directrice de projets

Blog du Crif - A tous ces rescapés de la Shoah qui nous ont quittés...

12 Mai 2020 | 177 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Pages

Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Au commencement il y eut Milo. Milo Adoner. L’enfant du Pletzel revenu d’Auschwitz  orphelin et très remonté.

Ensuite il y eut Frida. Frida Wattenberg, résistante un jour, résistante toujours. 

Après Frida et Milo il y eut Simon. Simon Grobman, l’adorable. Enfant caché et fils d’engagé volontaire dont la gentillesse était aussi profonde que les fonds marins.

Quand nous eûmes quitté Simon, il a fallu quitter Fanny. Fanny Hochbaum la pétillante, l’israélienne, celle qui avait fait sa vie sous le soleil, là où la misère est moins pénible comme le chantait le grand Charles (Aznavour, qui d’autre ?).

Puis il y eut Liliane. Liliane Esrail, la grande blessée du cœur, dont les bras de son époux Raphaël ont été comme l’atmosphère au-desssus de la terre : une possibilité de vivre.

 

Ils sont tous morts. Morts pendant ce temps suspendu où nous restions chez nous à ne rien faire ou si peu. 

Ils sont morts pendant le Covid, certains à cause du virus et ce fut le cas pour Simon et Frida, d’autres d’épuisement, comme Milo qui de toute façon avait tout donné, tout ce qu’il avait comme énergie et comme larmes, car Milo pouvait pleurer comme il savait gueuler. Le cœur de Fanny s’est arrêté de battre, et Liliane n’en pouvait plus de cet Alzheimer.

J’ai eu de la chance, beaucoup de chance, de les avoir connus et d’avoir appris à les aimer. J’en ai eu plus encore d’avoir reçu d’eux en retour une affection sincère et je le crois aussi une certaine confiance.  Il en aura fallu du temps. De ces hommes et de ces femmes à l’âme abimée on n’obtient pas l’approbation avec un joli sourire. Condition nécessaire mais pas suffisante.

J’étais là, comme beaucoup de gens, aux obsèques de l’inoubliable Milo, c’était début Mars, 10 jours plus tard, cela n’aurait pas été possible. Je n’étais pas là pour accompagner les autres dans leur dernière demeure et c’est une pointe dans le cœur plantée que de penser à eux sans avoir pu faire le deuil concret de leur grand départ pour « là-haut ».

Si j’avais l’assurance d’Elizabeth II et la foi du charbonnier, je pourrai leur dire avec beaucoup de sang froid « We will meet again » mais je n’y crois pas trop, enfin pas comme ça.

Ce que je veux surtout leur dire c’est qu’ils ont tous à leur manière enrichi mon existence, ouvert mon esprit à des récits inimaginables, repoussé les limites de ce que je pouvais supporter, ils ont fait de moi une femme un peu plus forte et beaucoup plus patiente.

Leur départ pour le grand voyage sans retour, il fallait certes s’y attendre mais il est dans la vie des choses qu’on sait au fond de nous et qu’on occulte.  Ce texte est écrit simplement pour leur dire au revoir, pour leur dire qu’ils vont tous me manquer et que je pense à eux pour l’éternité.

Et à l’instant précis où j’écris ces lignes je revois Milo qui avait beaucoup d’humour et  m’aurait répondu à la Woody Allen : «L’éternité c’est long, surtout vers la fin.»

Stéphanie Dassa

 

Nos pensées émues vont également également à ces disparus : Henri Kichka, l'une des dernières mémoires belges des camps de concentration et seul survivant de  sa famille, Asia Turgel, également la seule survivante de sa famille, Paulette Sarcey, résistante juive engagée et à Roger Helwaser l'orphelin de la Shoah. Ils ont tous survécus à l'horreur de la Shoah. Nous ne les oublierons jamais. 

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