Blog du Crif - Les vingt pages de papier glacé qui m’ont fait rencontrer Simone Veil

31 Janvier 2020 | 426 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

Portrait de Invité
#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

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Actualité
"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

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A l'occasion du 4ème anniversaire de la disparition de Simone Veil, nous vous proposons la lecture de billets de blog qui lui rendent hommage.

En 2005, je trouve dans la salle d’attente du cabinet de psychanalyse de ma mère le numéro 2904 de Paris Match*. En couverture, Simone Veil.

Je lis l’article, et je découvre Simone Veil pour la première fois. Le reportage fait état du retour de Simone Veil à Auschwitz-Birkenau, entourée de ses enfants et petits-enfants. J’y apprends aussi que le 27 janvier est la date retenue pour la Journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah, en écho au jour de libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. Cette date aura désormais un sens tout à fait particulier.

Depuis ce jour de janvier 2005, la couverture de Paris Match est accrochée sur l’un des murs de ma chambre d’adolescente. Le mur a jauni, la couverture a tenu bon.

Cette rencontre avec Simone Veil, je veux le croire, aura influencé une large partie de mon engagement, de mes intérêts, et finalement de ma vie.

Quatorze ans plus tard, le 27 janvier 2019, je me suis rendue au cycle de conférences du Mémorial de la Shoah de Paris, dédié notamment à Simone Veil. La première table-ronde réunissait cinq auteurs d’ouvrages récents sur notre héroïne. Ces ouvrages, je les connaissais tous, à l’exception d’un, celui d’Alain Genestar.

Annette Wieviorka, dans une brillante introduction du sujet qui nous rassemblait ce jour, a présenté les auteurs. Quelle a été ma surprise en découvrant qu’Alain Genestar n’était autre que le Directeur de la publication de Paris Match à l’époque du fameux reportage sur Simone Veil, et – encore mieux – le journaliste qui l’avait accompagnée pendant ce voyage de mémoire.

J’avais devant moi l’homme qui m’avait présentée Simone Veil ! Mieux qu’à l’occasion d’un dîner pompeux ou d’un cocktail guindé, il m’avait fait rencontrer Simone Veil à travers vingt pages de papier glacé.

Alain Genestar, après avoir rappelé le travail réalisé pour le reportage de Paris Match de l’époque, a présenté son dernier livre, Pour mémoire. Retour à Auschwitz avec Simone Veil. Ce « petit livre » comme le décrit son auteur, accueille l’immense entretien réalisé avec Simone Veil pendant et après le voyage à Auschwitz. Complément ultime du reportage de 2005, il présente l’intégralité des propos de Simone Veil, dont certains passages avaient été coupés pour des raisons journalistiques d’une part, et de pudeur d’autre part.

Avec un soin infini, Alain Genestar explique l’origine et l’objectif de sa démarche de publication, quatorze ans plus tard, de ces précieuses paroles. Il insiste sur la simplicité avec laquelle il a voulu donner à lire le témoignage de Simone Veil, « sans effets d’écriture », « ses mots, à l’état brut ».

Il souligne aussi les difficultés rencontrées, et notamment la délicate question de la photo de Couverture du magazine, réalisée avec intelligence par Benoît Gysembergh.

En dépassant la peur commune aux passeurs de mémoire de déformer, de trahir ou de mal retranscrire, Alain Genestar a permis la découverte de paroles sincères et sans détour de Simone Veil sur ses mois passés dans l’enfer concentrationnaire mais aussi sur son combat pour la mémoire et le respect de la dignité humaine.

Parmi les 900 000 Français qui s’étaient procurés le numéro 2904 de Paris Match, Alain Genestar et son équipe avaient réussi le difficile pari de la transmission : ils avaient insufflé à une jeune fille de 12 ans le sens du devoir de mémoire.

*https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Simone-Veil-a-Auschwitz-son-temoignage-pour-l-Histoire-1296899

Pour mémoire. Retour à Auschwitz avec Simone Veil. 2018, éditions Grasset